Sur le modèle de celle de Anne,  j'ai fait une capeline plus courte que la précédente mais qui pourra me tenir bien chaud tout en laissant apparaitre le bas de la robe. Une bonne journée de labeur .Les photos ne vont pas tarder à venir.

La célèbre robe à la française de 1730 est une merveille.

Le dos, d'une pièce, fait de plis disposés en double épaisseur, part de l'encolure bateau, de la naissance d'une épaule à l'autre et s'évase sur les paniers, jusqu'à l'ourlet plongeant en traîne. Le corsage ajusté se fixe de chaque côté du devant ou pièce d'estomac. Il s'agit, là, d'un étroit triangle d'étoffe descendant plus bas que la taille et souvent garni d'une échelle, rangée de noeuds de tailles décroissantes. La robe s'ouvre largement en manteau sur un jupon, en fait une jupe, qui peut être ornée de volants de fine dentelle, de rubans, de guirlandes, de fleurs en soie, de galons, de broderie. Le parement borde les devants du manteau et encadre le décolleté : broderie, volant, dentelle ou bouillonné. La manche plate s'arrête au coude, prolongée par des flots de volants en dentelle, ”l'engageante”.

Le panier du grand habit de cour atteint sous Louis XV de telles proportions qu'il pose des questions de protocole. Le Mercure de France de mai-juin 1728 raconte comment les princesses du sang encadrant la reine Marie (épouse de Louis XV) et les deux duchesses encadrant les princesses, ne purent tenir sur une seule rangée de fauteuils au théâtre.

Cela devint une affaire d'état et les ducs s'en mêlèrent, furieux de la relégation de leurs épouses au second rang. Dans Le Paysan parvenu de Marivaux, on peut lire : “J'eus beaucoup d'obligations à cause de l'énorme panier de Mme de Vambures, qui, en remplissant tout le fond du carrosse, m'apprit que je devais m'asseoir sur le devant.”

 Et oui, Camille a aussi sa robe et aime faire les révérences.

Et voici d'autres photos de ma princesse, elle a même une cape pour les les soirées un peu plus fraiches :

Elle était attendue depuis plus d’un an, voici la casaque de la troupe du cardinal. Et oui, celle du mousquetaire ne pouvait pas rester seule.

 

Voici une tenue compléter fin Louis XIV : Redingote, Gilet, Pantalon et Jabot, sans oublier les accessoires : tricorne, rapière.....
Voici le jabot de plus près :

Louis XV laisse apparaitre une petite différence : la redingote est ouverte à l'arrière pour laisser la rapière dépasser.